Les langues d’oïl, une discrimination sous silence
Le 7 juillet 2011, les représentants d’EBLUL-France (comité français du Bureau Européen pour les Langues Moins Répandues) et de la fédération Kevre-Breizh étaient reçues au Parlement de Strasbourg par l’intergroupe parlementaire « Minorités Traditionnelles, Communautés Nationales et Langues ». EBLUL-France a dénoncé les discriminations récurrentes dont font l’objet les locuteurs de langues régionales en France dans la vie quotidienne, l’éducation et les médias.Rejet d’une signalisation bilingue français/occitan sous prétexte d’un danger pour la sécurité routière, remise en cause constante de l’enseignement des langues régionales, absence de cadre légal pour les langues régionales, non-respect des critères de Copenhague dans le traitement des minorités nationales et linguistiques et des valeurs communes des états de l’Union Européenne (notamment article 2 du traité de Lisbonne). Les exemples ne manquaient pas pour décrire la mauvaise situation des langues régionales en France, seul Etat avec la Grèce a ne toujours pas reconnaître et aider les langues régionales présentes sur son territoire.
D.P.L.O. participait à cette rencontre et a transmis ses doléances aux députés afin d’exposer le cas particulier de double discrimination dans lequel se trouvent les langues d’oïl en France. Document : Les Langues d’oïl, une discrimination sous silence.